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L’achat des vaches

Enfin, le grand moment est arrivé : nous avons acheté nos vaches ! Cela n’a pas été simple, car la race qui nous avait tapé dans l’œil — l’Aubrac — est quasiment introuvable à la vente. D’ailleurs, on peut dire que les vaches se font rares ici. En France, il n’est pas nécessaire de réduire les cheptels : cela se fait tout seul. Les éleveurs arrêtent, surtout parce qu’ils atteignent l’âge de la retraite. Rien que ces dernières années, le cheptel bovin a diminué d’un million de têtes !

Et c’est bien dommage, car comment préserver les paysages si ce n’est grâce au pâturage ? Un pré sans bétail devient en un rien de temps une jungle de ronces de plusieurs mètres de haut. Et je peux vous dire, les ronces ici n’ont rien à voir avec celles des Pays-Bas : leurs branches sont bien plus épaisses et coriaces !

Enfin bon… si elles donnent des mûres, ce serait au moins une consolation agréable !

Mais revenons à nos vaches : trois d’entre elles doivent encore vêler, ce sera pour cet été. Elles doivent aussi être testées pour la tuberculose, et pour cela, le vétérinaire doit venir. Il procédera probablement aussi à la castration des deux veaux mâles. Ce ne sera pas une journée agréable, mais c’est un mal nécessaire — sinon, ils ne pourraient pas rester dans le troupeau. Et les taureaux peuvent devenir dangereux !

C’est pourquoi nous habituons nos vaches à être attachées à la barrière d’alimentation, afin que le vétérinaire puisse faire les examens dans de bonnes conditions, et pour que la castration puisse se faire sans que les vaches adultes ne posent problème.
C’est aussi très pratique pour nous : comme nous travaillons avec les vaches deux fois par jour, il est important qu’elles prennent l’habitude d’aller calmement entre la prairie et l’étable. Petit à petit, elles s’habituent aussi à nous.

Bonne journée,
Marjolein